Boris Johnson est alumni
Boris ( Johnson) figure sur la liste des Alumni Europae en tant que: „fameux“. Il l’aura prouvé une fois de plus très récemment en confondant tous azimuts les grands faits, inclus les désastres, historiques européens. L’empire romain, Hitler, actuellement la politique de l’Union Européenne, avec comme facteur commun, la volonté de créer un super-état européen et toujours selon sa déduction, toutes ses initiatives ont été et seront donc, cetris paribus, aussi vouées à l’échec. Puisque Boris a passé son baccalauréat européen et peut donc se prétendre fort intelligent, il en déduit, cours de philosophie oblige, que l’intégration Européenne, actuellement en cours, sera elle aussi vouée à l’échec et devrait donc etre épargnée, vu les conséquences, à nos amis britranniques,cqfd. Mais, à mon avis, son raisonnement ne va pas assez loin et oublie cerains effets collatéraux.
Je suis Tyrolien d’origine et je découvre, en tant que tel, un réflexe mythique qui nous unit, Boris et moi. Il existe en effet un mouvement “respectable” dans certains milieux traditionnalistes du Tyrol, qui souhaite libérer le Tyrol de ses contraintes nationales, de l’en extirper et tant qu’à faire, de proclamer le “Royaume Tyrolien”, donc indépendant des directives en provenance de Vienne. Une espèce de “splendid isolation” là haut sur nos montagnes. Vu la bonne conduite des protagnosites, ni poursuites judiciaires, ni traitements médicaux particuliers n’auraient été envisagés. Si cette vision tyrolienne aura le charme d’un beau reve de quelques romantiques légèrement troublés, la politique de Boris surprend. Considéré comme politician genial, il court un certain risque. Comme rétorquait déjà il y nombre d’années ce politician francais à son collègue britannique qui l’interpellait: Vous etes géniaux en France mais n’oubliez pas que du genie à la folie , il n’y a qu’un pas. La réponse ne se fit pas attendre : Oui, le Pas-de-Calais…Est-ce que l’histoire se répèterait?
Boris dont la signification serait: “petit loup”, serait-il la proie d’un excès de désir de chasse pour forcer la porte de Downing Street 10, de se révolter contre son education Européenne subie à l’EE d’Uccle? Si la Grande Bretagne se fait toujours, et meme dans les pires des cas, l’avocate du “good sports”, il me parait triste de voir cet eminent personnage, mélanger à toutes les sauces son appétit de réussite politique personnelle, sans plus tenir compte des consequences de ses visions. Parlons nous dans ce cas, de réflexions bien muries, de plaisanteries déplacées suite à une soirée bien arrosée ou bien parlons nous de “visions”, donc de réflexions intrinsèquement spéculatives? Quand l’analyse se juxtapose à la vision, il me semble utile et surtout “fair play” de mentionner les consequences très concrètes liées à une telle evolution des choses. Et ce qui me parait “assymétrique”, on pourrait aussi dire: tendencieux, dans sa démarche c’est bien d’oublier de mentionner les consequences trés terre-à-terre tant pour son électorat que pour La Grande Bretagne gloabalement. J’oublie de souligner qu’il évite aussi de parler du sort de la Grande Bretagne dans une telle perspective qui ne sera plus qu’une Bretagne, tout simplement, plumée de l’Écosse, du Pays de Galles et meme de l’Irlande du Nord. Tout simplement aussi parce que ces pays ne sont pas finances par Westminster, mais par Bruxelles qu’il connait bien de ses jours de jeunesse.
Reinhold Ziegler